GANIL 2003
Il s'agit ici de la première campagne de tests à l'aide
d'un faisceau d'ions lourds, effectuée auprès du GANIL en avril
2003.
Les CsI du calorimètre seront calibrés
en énergie à l'aide du rayonnement cosmique et la connaissance
précise de la réponse du CsI, en particulier le "quenching"
est indispensable.
Bien que l'énergie du rayonnement cosmique se situe au-delà
d'environ 2 GeV/nucléon pour GLAST, une mesure complémentaire
à plus basse énergie permettra d'observer ces effets dans
des conditions où ils sont importants et d' avoir un point de
comparaison avec la réponse de cristaux d'autres détecteurs
que l' on trouve publiée dans la littérature.
L'expérience principale aura lieu au GSI en Novembre 2003,
en utilisant le FRS pour séparer les produits de réactions
induits par un faisceau incident de Ni à 1700 MeV/nucléon.
Le dispositif était installé dans la
chambre à vide "Nautilus" et le faisceau utilisé du 78Krypton
à 73 MeV/nucléon. Nous avons utilisé 2 barreaux de CsI
conformes au cahier de charges de GLAST, associés à une électronique
bas bruit développée au CENBG. La détection est basée
sur le principe de télescope en placant des détecteurs Silicium
juste devant les CsI. En variant l'angle des détecteurs avec le faisceau,
on peut "jouer" avec le pic élastique et ainsi avoir un point de
calibration en énergie.
Des cibles de natures et d'épaisseurs différentes ont été
utilisées afin de couvrir la plus grande gamme possible en produits
de réaction et en énergie.
Dispositif vu de la cible (premier plan).
On distingue au fond les 2 barreaux de CsI horizontaux ainsi que les Silicium
placés devant (les pastilles sombres).
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La qualité des données est illustrée
ci-dessous par un spectre montrant la perte d'énergie dans un Silicium
en fonction de l'énergie mesurée dans le CsI (unités
arbitraires).
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